Anyway, c'est l'été.

Hier soir on marchait sur Masson en lichant notre crème glaçée molle deux couleurs quand t'as un peu toute gâché sans crier gare. Apparemment que tu es ben mêlé dans ta tête de beau barman préf' pu si préf' que ça.

Ça fait un bout qu'on met en commun nos horaires atypiques, tsé les beaux matins de semaine qui s'étirent dans les draps sans dessus dessous pis les cafés au lait presque tout nus dans ta cuisine. Je commençais à m'habituer à nous cuisiner des petits-déjeuners de roi en pestant contre tes couteaux de merde qui coupent pas fuck all. Pis surtout à toi qui me rentre dans le fridge pour me frencher parce que tu me trouves cute quand je m'énerve après tes ustensiles. Je m'endors tellement souvent la face dans ton chest qui sent bon que ma coloc est même pu certaine que j'habite encore avec elle. C'est intense, mais intense le fun. Fun comme c'est pas arrivé ben ben souvent. 

Sauf que là hier t'as décidé que t'étais mêlé pis que tu savais pu ce que tu voulais. C'est drôle t'avais pas mal l'air sur de toi quand tu me disais que tu commençais à t'attacher beaucoup à moi pis que tu faisais des plans pour dans des mois encore loin de maintenant. Mais tu dois pas être un garçon conséquent, ça doit être ça qui arrive. 

Fec là t'es mêlé, tu veux qu'on continue à se voir souvent même tout le temps mais ça se peut aussi que demain matin tu te tannes pis que tu veuilles frencher l'autre fille au bar, tu peux rien me promettre tsé, t'es mêlé. 

Ben tu sais quoi mon grand barbu, dans vie tu peux pas avoir le beurre pis l'argent du beurre. Pis moi je suis du beurre qui sait crissement ce qu'il veut. Fec ciao, bye!

M'en vais profiter de l'été. 


1 commentaire:

Tu peux inventer toi aussi.